C'est vrai, j'ai l'âme vagabonde, le cœur un peu bohème qui rêve et qui se sème au détour des sentiers . Je suis fille d'errance , qui se voit en partance  sur un rire qui danse ...des grelots aux pensées , des cailloux aux souliers, je parle avec le vent , j pense comme l'enfant, je cueille les baisers dans un grand champ de blé, je tombe bien souvent , en épousant le temps , les genoux écorchés et le cœur griffé ...je pars dans un sourire , je danse sur les soupirs, je chante, ah non , ça je ne chante pas  ...je ne m'y risquerai pas ! ....des bisous plein les poches, des mots doux que je pioche , que j'aime éparpiller pour lire l'avenir dont j'avais tant rêvé, ...me manque  quelque mioche pour me faire un ciel bleu et si ,sur le sentier, je suis accompagnée, je suis seule à crever , sans regard , sans baisers ...j'ai construit des chateaux, j'ai pris bien des bateaux , j'ai donné sans compter du temps t des pensées sans jamais récolter, pourtant je danse encore quand le soleil me mord , je me suis inventé un rêve qui m'aime encore avant , qu'au bout du ciel , je puisse bruler mes ailes pour ne rien regretter ....

Finalement , je crois que rêve ou réalité sont semblables , que l'un n'est pas plus beau que l'autre , tout coule , tout chavire et l'envie me prend de lacher cette bouée qui ,je croyais , m'aidait .....le rêve parait toujours tellement beau ,on imagine , on croit et puis on s'aperçoit qu'on s'est trompé , que le rêve n'est rien d'autre qu'un masque d'une sombre réalité et qu'il faut savoir lacher pour ne pas se noyer... je vais finir par aimer le silence plutot que les mots... qui griffent et écorchent .....je veux redevenir pas grande comme quand , un peu de sparadrap suffisait à cacher la misère , et les petites blessures de la vie , comme quand je croyais que les rêves étaient beaux , comme quand il était une fois ...........mais les princes charmants n'existent pas , ils font juste semblant .........mieux vaut faire le chemin sans croire , sans écouter , juste en évitant les pierres de la réalité ....

Un rêve glisse, l'air de rien, et se faufile, comme un vaurien...un rêve tisse au bout d'un fil des mots si doux mais si fragiles , de déraison mais c'est si bon, des pensées folles , qui affolent ...un rêve pose au bout d'un geste la ligne d'ose une caresse , il va et vient et puis s'empresse , perd son chemin , et puis il cesse .......tu le sais bien , le rêve ne reste , que temps d'ivresse ,il est paresse. Le soleil danse sur l'horizon , en lui donnant de longs frissons ......et vient éclore folle promesse , à grignoter sous la caresse .....

J'apprend à ne plus me pencher pour cueillir un baiser , j'apprend à marcher seule, sur un autre sentier, ...Je sais , vous êtes là, je vous sens , je vous sais, mais , j'apprend à ma main à ne plus rechercher , une ombre ,un demain , espoir ou bien chagrin , ....j'apprend le fil du temps , qui se tisse en destin , j'apprend qu'au fond des yeux , il n'y a pas que du bleu , que l'on ne veut pas toujours lire ce qui est écrit de peur de perdre un peu, la magie d'une histoire . J'apprend l'éloignement d'un rêve qui me touchait et effleurait mes chaines d'un air de liberté , qui savait se pencher et poser à ma bouche, le goût parfois amer de la vie qui se couche ,en espérant l'été ....il faudra bien qu'un jour le cœur apprenne aussi à se taire d'aimer , que le sel sur les lèvres prenne le goût sucré de ce qui est passé ....ce sera l'heure des fée qui aura effacé le rêve au gout amer.....

Dans le jardin des fées , j'ai posé la colère, mauvaise conseillère, j'ai noyé la tristesse , j'ai gardé la chimère et dans un plat en terre ,je l'ai mise à rêver ...j'ai cueilli la caresse et, couché la lumière sur un lit de tendresse et puis, j'ai effacé la ligne d'horizon ,et l'envie ,de la fleur de passion , qui n'est que déraison. ....et le fruit défendu , et bien, je l'ai jeté ....je n'y toucherai plus !...il restera la fleur de la sérénité aux pétales froissés mais que saura aimer ....

Oups! J'ai failli me faire prendre à rêver aussi fort !.... un mot s'était posé pour mieux m'apprivoiser , au seuil de la porte...et j'ai tendu le nez ! Hmmm un rêve, un mot doux , très très fou , quoi de mieux..il n'était qu'illusion..un drôle de papillon aux ailes déraison qui te font t'enflammer pour mieux t'abandonner.... sur lui me suis penchée, et je l'ai effleuré , je l'ai senti glisser et ...hmmmm ! Oh zut , rien dedans un mot vide , nulle trace de tendresse , pas la moindre caresse ....pffff encore une arnaque ! Alors me suis cachée , derrière la porte close et il faudra bien plus pour me faire ressurgir.... je préfère rêver seule ...c'est plus doux....sans danger et hmmmm bien meilleur qu'espérer.....

Pour glisser en douceur dans la vague de nuit, qui a soudain surgi ....se faire perle de pluie qui roule et qui se perd en éclat de lumière , la sentir écrire la fin d'un rêve fou sur la ligne du cou, éclaboussant la vie , en attendant l'oubli et le jour nouveau où viendront d'autres mots pour effacer ces maux ...voici franchie la porte, il faut lever les yeux et rechercher l'étoile que l'on dit faite pour toi! belle et douce nuit sous la chaleur d'un rêve pour ignorer le froid , sa morsure et ses doigts qui savent la blessure  

Elle était là, et tu ne le savais pas ...quelqu'un a pris ta main , pour s'amuser un peu , pour lire dans tes yeux ,te faire croire que vous étiez deux, te vider de tes mots et cueillir tes aveux , et puis s'en est allé ...alors , elle a souri , elle a su qu'à ce jour, c'est elle qui viendrait te parler d'amour , c'est elle qui sera là toujours, ton ombre morte, ton âme vide jusqu'à ton dernier jour , elle te mène à la porte , et au creux de tes nuits , elle te parle d'oubli et quelquefois d'envie ,pour mieux t'apprivoiser, elle te tord le cœur et tu ne croiras plus ....au rêve fou qui riait dans ton cou , tu lui seras fidèle ....à cette solitude qu'il te faudra écrire pour savoir la dire.....

Avoir la pluie en compagnon, et le soleil à l'horizon, tendre la main pour l'effleurer ,pour le cueillir dans un soupir ,tendre l'oreille pour écouter, chercher à voir le doux frisson lorsqu'il s'éveille , tend ses rayons ....l'imaginer comme caresse, son souffle chaud à fleur de peau, et le rêver, tendre baiser , qui vient chanter au creux du cou ....voir le soleil à l'horizon , et s'éblouir de déraison pour oublier une chanson qui ,comme pluie, noie la passion ! tendre au... soleil ses deux mains, même s'il n'est pas sur ton chemin , juste pour vivre , encore un peu , ses doux rayons au fond des yeux pour faire un pas, peut-ètre deux , pour éclairer la route longue et solitaire , c'est pire , à deux .....
Que le soleil vienne briller sur votre route , que vous puissiez le voir sourire , chasser les doutes ...

Se réfugier dans la coquille du rêve ,dans la douce chaleur, s'évader sous l' étreinte, s'envoler et se poser dans le creux de sa main, écouter son murmure et son cœur qui palpite , et aller, aller rêver plus loin ,encore plus loin, là où n'est plus le temps , ni le froid , ni la vie , plus rien d'autre qu'oubli de ce rêve trop fou qu'un jour j'ai suivi , du regard , des mots , en écoutant l'envie , qui , à son tour ,m'oublie ! belle et douce nuit ! Qu'elle trace au coin des yeux un monde merveilleux que je m'en vais rejoindre après ces heures longues !...  

Sur un doigt , se promène une drole de graine! elle glisse en caresse, et elle se fait tendresse,elle court et soupire, , elle s'arrête et s'étire! elle frissonne au désir, et fleurit en plaisir,.Souvent on ne la voit pas, on oublie qu'elle est là, elle attend un baiser qui viendrait l'éveiller, la faire s'envoler.Parfois, elle s'est cachée, de peur d'être blessée, elle s'est oubliée ! elle hésite à toucher, par peur ou par pudeur ,par oubli de la vie.Et un jour elle s'élance..., et retrouve la danse qui vient la déposer , sans pouvoir l'arrêter, une bouffée d'ivresse, qui vient la faire rêver,. C'est la graine de tendresse, qui fleurit à la vie,et qui meurt d'envie de voyager là et là et ici, regarde, elle est là, sur le bout de tes doigts, mais si elle se heurte à un mur de silence, que les mots s'en balancent , la graine se dessèche, faute d'endroit où aller ,  faute de rêve à caresser, il vaut mieux renoncer, pour que cesse la souffrance qui fait hurler les mains de se tendre en vain, .....le plus dur est d'avoir cru, de s'être bercée d'illusions....renoncer n'est pas faiblesse, c'est accepter le début de la délivrance ....

La nuit viendra saisir les rêves, en faire notes d'amour , qui se mêlent et s'étreignent sur la portée de vie , mélodie de velours , ou triste symphonie, sur un rayon de lune ! Et l'envol des plaintes , doux son du violon, touchera les étoiles pour parsemer les pleurs ...et en faire des fleurs !.que votre nuit soit chant tiré d'un long frisson, qu'elle chavire d'oubli, et fasse résonner , au creux des yeux fermés , la caresse enivrante du rêve qui s'étire en de très longs soupirs ...

La nuit enroule son étreinte sur nos âmes fatiguées ! Elle glisse et roule , sombre complainte , et doucement pose un baiser ! ... au creux des mains, elle le sait bien , elle a ton rêve , elle le retient et, quand , paupières closes , tu chercheras en vain , la douceur , la chaleur de ce rêve, elle rira, et s'en ira le déposer dans une autre main qui se tend! et puis, elle ouvrira la porte de l'oubli et tu couleras en vagues infinies , longs sanglots , pauvres mots, qui s'en iront alors rêver ..d'une autre nuit , d'un autre jour qui accrochera à tes yeux et enfermera dans ta main ,un autre rêve fou et doux !....que la nuit te souffle un rêve , ton rêve , élan du jour et de la nuit.....

Once upon a time, ......le masque du temps: j'avais cru voir pousser la mer tout au fond de ses yeux, déborder en lumière , et ce n'était qu'enfer, avec le gout amer d'une folle prière qui s'est vite émoussée. ...dans ses mains, la poussière de rêves éphémères ; à sa bouche ,la promesse d'un rêve d'émerveille qui fleurit et ruisselle en frissons de soleil ...laissant un gout salé, quand la ligne d'oubli remplace l'horizon , et que le temps usé, finit par faire tomber son masque chimèrique ....vivre, aimer, sourire, rêver et puis mourir , espérer et partir, sous le regard du temps .....quand , sous la main du temps, tu n'es plus la première pensée, au matin qui s'éveille, le tout dernier baiser à la nuit qui sommeille , quand tu te cherches en vain ,sur cet autre chemin, et qu'il n'y a plus trace ........le temps a effacé et le temps est passé .....

L'effleureuse d'âme, plus communément nommée fleur de la caresse....d'or et de feu , de douceur bleue , caresse papillon aux ailes qui frissonnent , elle fleurit en tendresse , parfois jusqu'à l'ivresse..Elle aime prendre son temps, cheminer lentement en plantant ses racines avant de s'élancer ...quelquefois maladroite, parfois, sans y penser, instinctive elle hésite, se faufile, et fleurit en soleil ,elle danse ,fleur de vermeil ,

effleurement de soie ...elle peut jaillir d'amour ou bien douce tendresse, avant de s'éloigner sur son chemin de vie! Souvent le temps la fane , l'empêche de refleurir , lui enlève l'ardeur , aux chemins de traverses, préférant la grand route ...alors, elle se courbe , n'est plus qu'ombre d'envie , plus jamais ne fleurit ....