• Mon coin secret à l'ombre...

    Mon coin secret à l'ombre...

    Il est un coin secret dans mon cœur , où je pose mes peurs et les pensées trop noires , pour garder les sourires pour ceux qui me sont chers et ont besoin de rire .... je m'en vais le remplir de mes moments souffrir , mais si tu veux sourire , n'entre pas , ne pousse pas la porte et passe ton chemin ......

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    L'arbre aux feuilles larmes

    Je suis un arbre aux feuilles larmes , larmes qui filent sous la lune, feuilles qui brillent sur l'enclume ..le vent m'effleure et me désarme , pluie de soleil , rayon de peine , herbe à chagrin , fleur sans demain ....la vie secoue en longs sanglots, perles de mots roulent aux mains , vague ruisseau se fait rivière , sourire devient une prière , ....fleurit alors , sur la pierre , un souvenir , feuille d'hiver . Un arbre nu, au cœur perdu , plus qu'une feuille au bout des branches , écriture larme, mémoire qui flanche ....feuille d'hier ou de demain sont aujourd'hui tombées à terre ...larme lumière où me sourit la voix , sans lui ...larme chaleur au fond du cœur .  

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  • Peu à peu, il se fait oiseau sous le souffle du temps, grand oiseau chancelant qui apprend, bat des ailes et vacille , sourit et s'éparpille..chacun pose ses mots sur ses maux , chacun pose une plume sur le fil des mots et quand il sera prêt , il prendra son envol , les ailes déployées , sans faillir, sans tomber , un signe de la main ,il sera déjà loin , un mot au bout du cœur pour signer le malheur et tout sera écrit , ce sera jour de pluie avant une embellie ..encore un pas et je n'aurai plus de papa.....et toi qui n'est pas venue, qu'il a tant attendue , main tendue pour te dire qu'il t'aimait toujours, malgré tout, .....c'est moi qui te maudis..alors que lui...  

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  •      Je m'étais mise à l'abri , au chaud de deux coeurs qui ne battent plus l'un contre l'autre , blottis ,mais qui se touchent encore du bout de cet amour qui les ont unis .... Il n'est besoin de fleurs , d'un jour spécial mais plutôt de gestes , de mots , de présence pour qui reste la , cœur ballant , au nom de celui que la vie à rappelé ...depuis hier, je suis restée dans le silence , mais je sais qu'aujourd'hui ,dans tous les gestes accomplis ,même le coeur plein de larmes encore, la bas , mon papa souriait dans les yeux de maman .... C'est tout ...me revoilà , fatiguée mais en paix avec moi même d'avoir donne l'amour dans un quotidien de solitude ....si seulement au lieu de remplir les cimetières de fleurs , on remplissait les coeurs d'amour avant qu'il ne soit trop tard ....  


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  •   un petit mot tout doux coulant comme ruisseau, comme bouffée de larmes qui vient mouiller les yeux pour inonder les maux ...un petit mot qu'un jour, au tout premier matin , doucement murmuré , s'est ensuite élancé pour mieux se rassurer ......un mot , rien qu'un , comme immense chagrin qui roule dans les mains ...sans parler des demains ....un petit mot oiseau qui veut rester au nid mais qui doit s'envoler sous le poids de la pluie ...un petit mot qui roule et que le cœur répète par peur de ne plus pouvoir jamais le prononcer ....le premier mot d'enfant , si petit , mais si grand , faisant voler le cœur comme un premier amour ....un petit mot sucré un peu comme un baiser qui rassurait la nuit quand nous étions petits ...que la votre soit douce et d'un mot, embellie .  

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  •  Sentir le sol qui se dérobe prier la vie quittant sa robe , ne plus pouvoir et pourtant avancer , encore un pas pour te briser en mille morceaux éparpillés , sans plus rien voir , juste sourire , se dire qu'on peut encore l'aimer en essayant de le porter , au bout du cœur ,sans respirer pour ne pas trop le faire souffrir , lui , au fil des jours ,souffle si léger qui continue à supporter .......sourire jusqu'à vouloir vomir cette souffrance qui s'en balance .....compter les heures , regard planté sur le cadran qui vient bercer , mille tourments ,mille pensées ....
    Hier fut terrible , et aujourd'hui ? et demain ...où est le chemin qui mène à la clairière de la paix ?
      

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  •  Il allait doucement vers la porte du temps. Il a tellement lutté le sourire aux lèvres pour nous réconforter alors que c'était lui qui souffrait de la vie , et je l'ai vu pleurer malgré ses poings serrés. C'est lui qui a séché mon premier jour de pluie,je sais qu'il a compris, sans caresse, sans baiser, mais ses yeux pour aimer. Il a tant travaillé pour nous voir grandir, et tellement de souffrir mais toujours des sourires.. malgré la vie , si dure, qui a rendu obscur ce chemin de labeur! Il n'a jamais cessé d'aller et d'espérer et ,cette main si vide , je voulais la remplir de cet amour d'enfant , qui voulait voir son père , sans pleurs et sans misère....mais je sais que le temps est un cadeau plus grand au cœur des parents! ...j'ai voulu lui offrir un bouquet de ce temps , un rayon de lumière , une main qui se tend , la peine au bout du cœur pour qu'à son dernier souffle ,il emporte avec lui une brassée d'amour de ce grand champ de vie , que, tout au long des jours, il avait su planter ....je suis sure qu'il sourit et nous regarde , assis, sur la pierre du temps , dans un bain de lumière en attendant ma mère qu'il n'a jamais lachée ......."qu'il est long , qu'il est dur ton chemin papa " la chanson me revient dans ce jour de chagrin , nous nous étions perdus malgré les cailloux blancs que nous avions semés , et c'est ton cœur vaillant qui nous avait aidés à retrouver la route ....dans ce grand champ d'amour , que pousse le sourire que tu nous a laissé , étends toi , repose toi, tu l'as tant mérité, laisse nous jardiner pour toi et pour maman que tu nous a laissée ......aujourd'hui c'est de larmes que nous arroserons cette fleur coupée mais du creux de tes mains , nous prendrons le soleil pour la faire respirer et sourire .....fleur d'aimer ... 
    La fin du chemin fut terrible .....depuis hier, je n'ai plus de papa ....je sais qu'il n'a plus froid .....


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  • Je veux toujours rester petite , blottie dans le cœur des parents , mais la vie passe si vite, que les voilà comme mes enfants ...je n'ai pas su tenir papa , et le voilà qui est là bas, mais je vais garder dans les mains , maman qui reste sur mon chemin , avec ses perles de chagrin ...je veux toujours aller au ciel, voir si les anges ont bien des ailes , pouvoir jouer à la marelle , avec les pierres que j'ai semées et puis faire une ribambelle avec tous ceux que j'ai aimés ....je veux toujours rêver joli même si la vie m'a bien menti .....je veux redevenir petite , pour retrouver les jeux d'enfants , où l'on rêve de marguerite , effeuillée par un prince charmant et nicher dans le cœur du vent ......la vie est comme une pépite qui brille dans les cœurs d'enfants mais se noircit au fil du temps , mais il suffit d'une lueur pour qu'un éclat revienne au cœur  


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  •  Aujourd'hui fut encore jour tristesse, pourtant ,je ne me suis pas penchée au dessus de ce gris., je n'ai pas cherché ma peine dans une flaque d'eau , elle a su me trouver sans faire de ronds dans l'eau , même si j'essaie de l'oublier ! au détour du chemin, tapie, dans un recoin, , elle est fleur de chagrin qui parcourt le monde , sachant trouver ses hôtes, dans le plus doux des nids....elle se nourrit de pluie et fait fuir la vie, ombre grise au tableau ...comme fleur de Jéricho, elle devient herbe sèche ,rabougrie et revêche , tu la crois disparue exangue ,...elle est sangsue ! à la première goutte et au tout premier doute , elle retrouve la route et se met à gonfler , avant de se rouvrir , splendide et triomphante , sans avoir pris une ride , elle est fleur de tourmente ....la peine est immortelle, tenace et très fidèle, guettant le moindre signe qui la ramène à toi. Ne la regarde pas , surtout, ne la voie pas, pour qu'elle ne puisse pas s'accrocher à tes yeux, jusqu'à les faire couler en ramenant le froid ....regarde l'horizon , essaie de l'attraper , je sais, c'est un jeu c...... saute par dessus la flaque , chevauche les frissons , et dis toi que c'est bon, la peine est un poison qu'il ne faut pas toucher pour ne pas l'éveiller ! cherche une flaque de fée où tu pourras rêver .... je serai tout au fond , encore à espérer .qu'après la pluie , viendra l'été ....

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  •  C'est l'histoire d'un mot qui coule à fleur de peau, un mot doux en sanglot qui roule sous les flots ....et, au bout de la plume , le chemin d'un sourire qui, même s'il chavire, redresse le navire pour danser sous la pluie et traverser la nuit...sur le bout de mon coeur, un mot qui pleure de rire pour taire les soupirs et la fleur de gémir. ....je suis allée si loin, tout au fond du chagrin, qu'il me faudra du temps pour revenir enfin . Si je suis fatiguée , si je suis fissurée , j'ai encore dans les poings , la force d'avancer sans faiblir , sans tomber et , au fond de mes poches , j'ai sourires et cailloux qui blessent les genoux , mais m'empêchent de me perdre.....

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  •  Le cœur est en guenilles, la vie est ébréchée , et les mots qui vacillent ont peine à respirer ...ils ont baissé la tête pour pouvoir résister aux coups de la faucille qui les a faits pleurer , ...quand ils ont regardé ,ils ont vu l'horizon qui s'était éloigné, chaviré sans raison, juste pour effacer ce jour aux heures longues qui a tout emporté ....et s'il est bien trop tard , pour cette ombre dans le noir , il est encore l'espoir dans les cœurs fermés , qui pourra les guider vers des jours meilleurs ...une étoile sur le cœur , ,un sourire dans la main pour un bout de chemin ....aux heures de silence , de vide , et puis d'absence , je veux encore donner des mots en douce danse pour ne plus chavirer ...  

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  • Comment sourire et encore rire quand on a dans les yeux le regard de ces vieux qui ne s'accrochent plus, qui ne savent même plus ...comment leur dire qu'on les a oublié , comment leur dire que ceux qu'ils attendent , à regarder la porte , ceux pour qui ils ont donné sans compter, veulent juste pouvoir aller danser , comment leur dire qu'ils ne viendront plus jamais les chercher , ou les visiter , trop pressés d'effacer les remords , le passé ...comment sourire quand on lit dans leurs mains tant de larmes , cachées pour ne plus déranger , comment les prendre encore dans le cœur , sans peur de les briser ..........dans leurs sillons de vie, tant de maux sont écrits ....tant de pluie ...et les voilà plantés tout au fond d'un lit blanc , le nez dans le plafond à chercher les étoiles , ou bien âmes en peine à errer sans savoir , tout au bout des couloirs , cherchant un souvenir, pauvres coeurs en détresse, est ce cela la vieillesse, un petit coin paumé, un ilôt délabré , le regard accroché à l'infirmière , seule être qui sourit juste pour faire comme si ....? ...et toi , dis moi comment ....comment peux tu encore te regarder dans la glace sans frissonner , comment peux tu rire et danser sans t'étonner de l'avoir oublié ce vieux qui t'a aimé ...et quand viendra ton tour de quémander un rien du tout ,un petit peu , pour faire sourire tes yeux , t'étonneras tu de ces silences qui hurleront à longueur de journée , t'étonneras tu de cette indifférence que tu auras toi même semée .....alors, que le diable seul veuille bien danser avec toi pour te donner ce froid ! ... qu'un jour , toi qui n'a pas su voir, toi qui a refusé par bêtise , par fierté ,parce que c'est la vie qui ne t'a pas laissé le temps , la main qui te cherchait, juste pour un instant, pour avoir moins peur ....qu'à ces murs de couloirs où les âmes se perdent tu puisses ,un jour, te regarder et qu'il te reste encore un bout de la mémoire , que tu saches toi aussi, ce qu'un vieux peut penser , au froid , abandonné , dans la peur d'aller sans t'avoir regardé (e) ...combien , dans ces couloirs, combien de cœurs si noirs alors qu'ils nous aimaient , juste ils se taisaient, ne savaient pas le dire ...à quoi bon vieillir plus , vivre aussi longtemps ,juste pour respirer ?.....je ne veux pas être vieille, je partirai avant ou alors je me ferai si petite, qu'on ne pourra m'attraper pour me mettre au panier ...tit caillou sans mémoire qui ne se jette au placard comme un mouchoir mouillé , que n'importe qui peut chiffonner avant de le jeter .........  

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