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La fée caillou est née, de l'amour interdit d'une vague et d'un rocher....la vague rêvait doucement, allait et venait, caressant la plage , se laissant porter avec indifférence, sans rêve mais sans chagrin, jusqu'au jour où, un rocher majestueux lui apparut, là bas, sur l'horizon lointain, l'enjôlant d'un sourire et de mots de demain....alors, la vague tendre, n'eut plus qu'une seule idée, le rejoindre, le toucher, le faire frémir, lui si froid , si dur, et tellement insensible, le recouvrir de son amour fou, glissant pour le polir....Elle savait déjà, que le jour où elle l'atteindrait, elle se briserait, mais peu lui importait, elle voulait vivre enfin ,une fois, une seule fois, avant d'aller mourir en écume de rêve! Les autres vagues émues de cette triste solitude, se mirent à la porter, à la tirer, à aller et venir, de plus en plus fort, elle allait et venait , se rapprochant chaque fois d'un pas, tout en sachant, que dans le même temps, elle reculait d'autant.Mais elle voulait croire, espérer, qu'elle le toucherait enfin, qu'elle l'entendrait sourire et murmurer soudain.. elle le sentait déjà, elle savait la brisure, et pourtant , elle allait , inexorablement, elle se battait tant et si bien que la lune, touchée d'autant d'efforts, décida, elle aussi, de l'aider et de mettre en œuvre son pouvoir d'attraction. Aujourd'hui encore, comme tant d'autres fois auparavant, la vague insignifiante prend son élan, se gonfle et puis s'élance, la rage la balance, encore et encore, de plus en plus loin ,de plus en plus fort, et, à l'instant ultime, où enfin , elle l'enlace, un éclair la brise, il l'a enfin rejoint, elle n'est déjà plus rien, laissant sur le rocher, qui lui s'en moque bien, quelques haillons d'amour. L'étreinte n'a duré que quelques courts instants, moment d'éternité, les souffles emmêlés , et la voici mourante, qui le voit s'éloigner, ...elle coule, mais ,un instant , elle a cru voir les étoiles briller, celles que l'on n'atteint pas, jamais!....alors, elle se retire, avant de disparaître, elle a vécu, mais , lui laissera-t-elle, une trace, là sur ce cœur, qu'il tient fermé ? elle ne croit pas, mais, elle l'ai aimé, de toutes ses forces, et je sais que de cet amour maudit , a surgi la fée caillou, mi ange, mi démon , dure et résistante comme la pierre, mais tendre et fragile en son cœur, rêvant d'un amour aussi fort , aussi puissant , qui l'emporterait , elle aussi, loin du rivage , qui la ferait vivre un instant , dans l'étreinte des étoiles....voilà, ce petit coin de moi, caché là ,tout au fond, là où je me réfugie, quand le ciel est trop gris....
3 commentaires -
Au dernier rêve fou, je donne le caillou qui m'a fait trébucher. Que le faiseur de rêve le mette dans sa poche , souvenir bien plus doux, que ce bout de rocher où la vague s'est brisée. Il restera du sable ,qu'il ne pourra ôter, des souvenirs baisers ...ou alors, il lui faudrait Aimer, ...Aimer encore plus fort, bien plus fort que des mots qu'il suffit de tracer....il lui faudrait le dire avec l'encre du cœur ...et mieux aimer encore , plus que du bout du corps ....
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Deuxième jour de l'été ...le soleil brille, le rêve joue, il va ,il vient et il s'en fout, .......je ne joue plus. Le rêve est fou , ne m'aura plus.
Tiens, le ciel s'est fait de gris , tant pis, tout est silence, et les mots se balancent ... ils cherchent , un autre rêve, un peu moins fou, mais sans épine, qui auraient le pouvoir de les faire refleurir....et qui auraient aussi, le rêve au bout des doigts .
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Journée triste et grabouillonne ...un caillou sur le cœur, cherchant à le noyer , mais il se bat, contre vents et marées .....
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Et ainsi va la vie, on espère, on oublie tant de larmes amères, t puis on désespère, on veut croire encore que l'amour n'est pas mort, on dit qu'on ne croit plus, et puis, on s'habitue. Mais , au coin de la rue, on cherche la lumière, à nouveau on espère, et puis on s'aperçoit, qu'il ne reste plus rien d'autre que le chagrin...ce n'était que mirage, venu se rappeler au cœur qui fait naufrage, ...non, je ne croirai plus, ainsi s'en va la vie et ainsi nait la nuit , qui s'écoule en jamais, bien plus qu'en toujours, en silence, en regrets , en oubli, en rire au coin des yeux, en rivière à la bouche...
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Apprendre à ne plus compter, les secondes , les heures, les jours de douleurs , et les semaines en pleurs, accrochés aux aiguilles de ce temps qui se meurt. Mais respirer encore la fleur qui s'endort , une dernière fois, , s'en remplir le corps, le cœur, la mémoire, avant de refermer la porte des espoirs...attendre que le temps file tandis qu'au bout des cils, perle le désespoir .Apprivoiser ce temps qu'il faut bien dépenser , si vide de pensée, et si long à présent ...conjuguer au passé les minutes volées , prises au coffre du temps ..et apprendre à aimer la douceur des ans , qui se sont envolés , en retrouver le goût juste du bout des doigts , jusqu'à ce que tout à coup , le temps revienne et glisse , danse comme l'épée pour te faire voler avant d'un dernier souffle, te dire qu'il t'a aimé ....alors , sourire au fil du temps, devenu souvenir ....et encore espérer .
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Moi, je m'en balance du gris du temps, je m'en balance du rire du vent, qui vient souffler dans mes cheveux, toute sa peine et ses aveux....je m'en balance de la mer ,qui va et vient et puis se perd en vagues longues qui espèrent qu'un jour viendra la fin d'hiver ...j'ai l'âme grise, je désespère, le coeur ballant sous la misère, et un grand vide dans le sang.Je m'en balance de l'amour, qui ,plus jamais, ne dit toujours...je m'en balance du bonheur , filent ses heures , fil ce jour qui , comme les autres sera trop long.....moi j'me balance et puis c'est tout ......jusqu'à tomber , pleurs écrasés .....
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il est des matins tristes qui ressemblent à l'hiver, des jours à effacer....il est une longue liste de mille choses à taire , pour faire le tour de piste sans regarder derrière.Il est des matins pluie, où ,sous le manteau gris, le jour te sourit en rayon de lumière, fragile et éphémère, rien d'autre qu'une chimère, qu'il te faut oublier, pour suivre le sentier, à s'écorcher les pieds, le cœur t puis le nez, mais qui mène forcément, à un sourire d'été!..les mots sont si fragiles à peine effleurés, ils se sont envolés, les ailes déchirées, et les voilà fanés .....
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Ici aussi il y a des roses , des rêves fous , de tendres choses, ici aussi meurent les roses, au goût si doux , aux lèvres closes, ...ici aussi rêvent des roses , il faut cueillir un long soupir , y déposer le doux plaisir, des mots, des rires ,et des désirs, , aciduler d'un tit baiser, parfum sucré et framboisé, mêler le tout dans l'herbe tendre, en faire le plat de nos envies , se régaler d'un bout de cœur, et puis voilà qu'arrive l'heure, d'un petit verre, d'une salade au gout baiser , dans le saladier de la vie .......
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URGENT! échangerai volontiers vieux manant pas charmant du tout, contre doux , tendre, et prévenant, prince charmant ,...jeune ..ou pas vieux ,... si possible, ou alors vieux avc expérience, si frais t dispo, pour me ventiler les neurones en saison d'été afin d'éviter la surchauffe et les court circuits....attention , pas trop motivé ou quelque peu faignasse, s'abstenir!...ah non pas deux fois , on ne m'y prendra plus ...hihi !
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A quoi ça sert l'amour, à part piquer les yeux et faire pleurer les cœurs, à quoi sert le toujours, quand tous les mots se meurent sans savoir où aller , sans rêve pour se poser, sans ligne à caresser....bien sur, ça sert à oublier , à tenter d'espérer, que l'on put échapper au sort qui fait pleurer avec le mot toujours , logé au fond des poches ....à quoi ça sert l'amour , sans doute à vivre encore, à croire, et à rêver , fort, avant d'être emportés sur un rayon d'aurore....alors, chuuuut, laissons les espérer qu'ils seront les plus forts et qu'au bout de la vie , ils s'aimeront encore ........
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Il était une fois un tit bonheur, qui aurait bien voulu pousser dans le jardin de fée....tant de fois arraché, tant de fois affamé, tant de fois desséché ,... dans un coin minuscule, il relevait la tête, ...et on le piétinait...mais tant de mains ,soudain ,de cœurs et de mots sont venus l'arroser , qu'il finit par germer, et relever le nez ...la chaine s'est formée pour mieux le protéger, alors il s'est lancé et il essaie de croire que la vie ne l'a pas tout à fait oublié, et qu'un jour, dans un coin du jardin, il pourra vivre enfin, juste vivre un peu,...et se laisser tenter par un autre baiser du rayon de soleil , qui viendra l'effleurer sans vouloir le bruler !.......
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Au nid de fée règnent les mots, des mots sourires, des mots sanglots, des mots qui courent, les mots du jour. Il n'y a pas dans la marmite, le mot bonheur qui s'agite mais il y a de l'eau salée pour que les mots puissent danser au gré des flots, puissent rêver au fil des maux. Il n'y a pas d pièce d'or, mais il y a des mots en or, des mots rêvés et espérés qui valent bien plus qu'un trésor. Dans la marmite, au nid des fées, mijote l'encre qui, dans les veines, chante et palpite , oublie ses chaines, et quelques mots à grignoter , menu est l'appétit de fée .
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J'ai rêvé bien souvent du tourbillon de la vie, qui m'aurait emporté , il ne veut pas des fées . J'ai rêvé si souvent de ces rires d'enfants, de ces murs bien blancs, de ces volets ouverts , de ces baies de lumière...mais je suis née Cosette, la Cosette des fées . Je vis dans un ruisseau où il n'y a plus d'eau , c'est la faut des maux, le nez dans la poussière, c'est la faute à ...misère , des barreaux aux fenêtres, ..ah non, il n'y a plus de fenêtres, mais restent les barreaux ...pas de rires d'enfants, c'est la faute au ....manant mais, sans un ciel plus bleu, n'auraient pu être heureux!...et puis, la fée caillou, la Cosette des coups, de la vie sans lumière, ne pouvait être nid pour loger petit d'homme .Je n'ai qu'un seul pouvoir , celui des rêves fous, ..alors il y a longtemps, j'en avais planté un, tout au fond du jardin , pour me parler bonheur,....il était rire et fleur, coloré de douceur, et puis il a grandi, il est devenu pluie, plein d'épines au cœur, j'ai dû les arracher , une à une , dents serrées, pour que cessent les heures qui chantaient le malheur ....j'avais rêvé la mer, je n'ai eu que l'amer, j'avais rêvé lumière, et j'ai reçu l'enfer. C'est ça les rêves fous, ils rêvent et puis c'est tout ....je ne suis qu'une fée, qui tente d'échapper à la réalité ,qui ne sait que rêver, peindre et dessiner, créer , imaginer des choses que vous ne voyez pas , ne voulant reproduire la triste vérité , en refusant les règles, les cases ......j'écris les mauvaises herbes qui sont dans le jardin , pour taire les chagrins! je vous l'avais bien dit , je suis la mauvaise herbe, vagabonde et rebelle , qui a l'air docile mais qu'un coup de faucille force à résister pour pouvoir repousser. Je suis la mauvaise herbe qui trace le sentier du savoir rêver mais qui n'a pas sa place dans le jardin des hommes , pour ne pas ressembler à la réalité . Si je sais me courber , je sais aussi briser......pousser sur une pierre ,m'accrocher au rocher , ou changer de sentier .
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L'indifférence, c'est ce lambeau de soi , bout de souffrance que l'on pose au bout du cœur ,pour en éteindre la douleur ...c'est cette porte que l'on ferme, doucement , l'air de rien, jusqu'au moment où s'ouvrira la main ,pour en laisser tomber la clé....l'indifférence, guérison ,doux poison, du mal de ne plus aimer , oubli du malheur d'aimer ...c'est la balance qui te rappelle cette peine lourde à porter , tellement plus lourde que le bonheur , que tu avais cru récolter...pour mieux te dire de ne plus regretter. L'indifférence conjugue le mal au passé, elle jette aux orties la souffrance et donne la clé d'espérance qui ouvre la porte de l'oubli. L'indifférence, c'est quand tu essaies de retrouver ce qui, chemin faisant, avait joué les aimants, et que tu ne trouves plus que les quelques miettes laissés par le temps .... L'indifférence, c'est pouvoir enfin arracher l'épine sans que les mots ne coulent ...L'indifférence, c'est la croix déposée , sans bonheur, mais sans regret ....c'est cette porte ,de mon jardin secret, dont personne n'aura plus le secret ....
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Au fond, la vie n'est qu'une longue mort , avec ,au bout, la délivrance, une lente agonie à genoux ,dans la pluie, le cœur ouvert , couvert de bleus et de misère, la bouche qui cherche, vague de mer , qui hurle , espère, contre le rocher , les yeux noyés et écorchés, pour avoir tellement cherché. La vie n'est rien de plus qu'un petit bout de terre ,ilot au milieu de la mer, encerclé d'eau , en quête de lumière....je me suis réfugiée tout au fond de mon âme , là où je ne vois rien , ne sens plus rien...tout au bout du chemin , là où plus rien ne m'atteint , où je n'ai plus besoin de rien....la vie n'est rien , rien qu'un petit bout de chagrin , niché tout au fond de la poche , ....alors, j'ai enfin brisé l'espoir, et même si tout est encore noir, je n'attend plus, en vain, je ne cherche plus la lumière d'un demain ....enfin, c'est peut-être le début du bonheur ...
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Voilà ma tendresse, ma blessure , ma déchirure d'une vie qui m'a refusé ce cadeau . J'ai tout mis dans ces traits, dans ces touches d'amour et de peine , tout le poids de mes chaines, je vous confie mon âme ,je me suis mise à nue ...bien sûr il est un autre bout de ma vie ,que j'ai encore la chance de voir éclairé , et si pour vous, il en est de même , profitez en ,une maman , c'est tout, et on ne sait jamais de quoi demain peut être fait!....moi je sais déjà, que le jour où il sera temps d'aller ,il n'y aura pas de main pour serrer la mienne, pas de regard noyé , de bras pour m'entourer et me donner la force de franchir la porte ...la vie l'a décidé ..c'est un lambeau de rêve qui vient voiler mon cœur , pour vous je l'ai livré .C'est mon cadeau de fête des mères.
Et pour celle qui habite mon cœur , quelques mots ..... :
Elle s'en va doucement vers la porte du temps . Elle a les yeux usés, d'avoir beaucoup pleuré et son cœur est bin lourd , d'avoir donné l'amour sans avoir en retour. Le plus beau des cadeaux, serait sans doute un mot , un geste ,un petit rien , qui rend la vie si belle! Elle ouvre les volets avec l'espoir secret, pourtant elle sait déjà, que le soir venu, elle les refermera sans avoir vu l'été, sans sourires ...délaissée. Un jour viendra, où le cœur fatigué d'avoir trop espéré, elle posera sa vie, aux pieds d'une sombre nuit , elle lachera l'envie d'encore avancer ...
Bonne fête à toutes les mamans et tout spécialement à celle qui habite mon cœur ....n'oublie pas, un geste, un regard, c'est si peu pour toi, et pourtant ,pour elle, c'est le plus beau des cadeaux ...
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Quand je serai grande, je serai maman , j'aurai le cœur tendre, et des mains d'enfants se tendront vers moi en caresses d'anges...quand je serai vieille .....je n'ai pas d'enfant, j'ai le cœur vermeil et ma main est vide , je ne suis pas maman...je n'étais pas fée, pour me réfugier dans un cœur d'enfant et puis une fée ne peut pas porter un tout petit d'homme , à moins que cet homme ait d'étranges pouvoirs ....c'est une belle journée pour toutes les mamans , dans leurs yeux mouillés , brillent des serments ....elles sont les plus belles , un doux nid d'enfants ......
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La nuit s'avance à pas de loup, le geste tendre, le regard qui fleurit en étoiles de rêves .Elle va bientôt s'étendre , s'accrocher à nos yeux, venir au creux du nid, déployer ses envies ...mais surtout, n'oublie pas, que le dernier mot du jour, peut être le dernier, , alors, pour ne rien regretter, choisi le bien avec soin , il peut être le mot qui restera , gravé au fond du cour, avec des points de ..........
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