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Par lutinesque le 13 Juin 2015 à 09:27
Ici aussi il y a des roses , des rêves fous , de tendres choses, ici aussi meurent les roses, au goût si doux , aux lèvres closes, ...ici aussi rêvent des roses , il faut cueillir un long soupir , y déposer le doux plaisir, des mots, des rires ,et des désirs, , aciduler d'un tit baiser, parfum sucré et framboisé, mêler le tout dans l'herbe tendre, en faire le plat de nos envies , se régaler d'un bout de cœur, et puis voilà qu'arrive l'heure, d'un petit verre, d'une salade au gout baiser , dans le saladier de la vie .......
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Par lutinesque le 13 Juin 2015 à 09:21
URGENT! échangerai volontiers vieux manant pas charmant du tout, contre doux , tendre, et prévenant, prince charmant ,...jeune ..ou pas vieux ,... si possible, ou alors vieux avc expérience, si frais t dispo, pour me ventiler les neurones en saison d'été afin d'éviter la surchauffe et les court circuits....attention , pas trop motivé ou quelque peu faignasse, s'abstenir!...ah non pas deux fois , on ne m'y prendra plus ...hihi !
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Par lutinesque le 13 Juin 2015 à 09:13
A quoi ça sert l'amour, à part piquer les yeux et faire pleurer les cœurs, à quoi sert le toujours, quand tous les mots se meurent sans savoir où aller , sans rêve pour se poser, sans ligne à caresser....bien sur, ça sert à oublier , à tenter d'espérer, que l'on put échapper au sort qui fait pleurer avec le mot toujours , logé au fond des poches ....à quoi ça sert l'amour , sans doute à vivre encore, à croire, et à rêver , fort, avant d'être emportés sur un rayon d'aurore....alors, chuuuut, laissons les espérer qu'ils seront les plus forts et qu'au bout de la vie , ils s'aimeront encore ........
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Par lutinesque le 13 Juin 2015 à 08:54
Il était une fois un tit bonheur, qui aurait bien voulu pousser dans le jardin de fée....tant de fois arraché, tant de fois affamé, tant de fois desséché ,... dans un coin minuscule, il relevait la tête, ...et on le piétinait...mais tant de mains ,soudain ,de cœurs et de mots sont venus l'arroser , qu'il finit par germer, et relever le nez ...la chaine s'est formée pour mieux le protéger, alors il s'est lancé et il essaie de croire que la vie ne l'a pas tout à fait oublié, et qu'un jour, dans un coin du jardin, il pourra vivre enfin, juste vivre un peu,...et se laisser tenter par un autre baiser du rayon de soleil , qui viendra l'effleurer sans vouloir le bruler !.......
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Par lutinesque le 13 Juin 2015 à 08:41
Au nid de fée règnent les mots, des mots sourires, des mots sanglots, des mots qui courent, les mots du jour. Il n'y a pas dans la marmite, le mot bonheur qui s'agite mais il y a de l'eau salée pour que les mots puissent danser au gré des flots, puissent rêver au fil des maux. Il n'y a pas d pièce d'or, mais il y a des mots en or, des mots rêvés et espérés qui valent bien plus qu'un trésor. Dans la marmite, au nid des fées, mijote l'encre qui, dans les veines, chante et palpite , oublie ses chaines, et quelques mots à grignoter , menu est l'appétit de fée .
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Par lutinesque le 11 Juin 2015 à 15:19
J'ai rêvé bien souvent du tourbillon de la vie, qui m'aurait emporté , il ne veut pas des fées . J'ai rêvé si souvent de ces rires d'enfants, de ces murs bien blancs, de ces volets ouverts , de ces baies de lumière...mais je suis née Cosette, la Cosette des fées . Je vis dans un ruisseau où il n'y a plus d'eau , c'est la faut des maux, le nez dans la poussière, c'est la faute à ...misère , des barreaux aux fenêtres, ..ah non, il n'y a plus de fenêtres, mais restent les barreaux ...pas de rires d'enfants, c'est la faute au ....manant mais, sans un ciel plus bleu, n'auraient pu être heureux!...et puis, la fée caillou, la Cosette des coups, de la vie sans lumière, ne pouvait être nid pour loger petit d'homme .Je n'ai qu'un seul pouvoir , celui des rêves fous, ..alors il y a longtemps, j'en avais planté un, tout au fond du jardin , pour me parler bonheur,....il était rire et fleur, coloré de douceur, et puis il a grandi, il est devenu pluie, plein d'épines au cœur, j'ai dû les arracher , une à une , dents serrées, pour que cessent les heures qui chantaient le malheur ....j'avais rêvé la mer, je n'ai eu que l'amer, j'avais rêvé lumière, et j'ai reçu l'enfer. C'est ça les rêves fous, ils rêvent et puis c'est tout ....je ne suis qu'une fée, qui tente d'échapper à la réalité ,qui ne sait que rêver, peindre et dessiner, créer , imaginer des choses que vous ne voyez pas , ne voulant reproduire la triste vérité , en refusant les règles, les cases ......j'écris les mauvaises herbes qui sont dans le jardin , pour taire les chagrins! je vous l'avais bien dit , je suis la mauvaise herbe, vagabonde et rebelle , qui a l'air docile mais qu'un coup de faucille force à résister pour pouvoir repousser. Je suis la mauvaise herbe qui trace le sentier du savoir rêver mais qui n'a pas sa place dans le jardin des hommes , pour ne pas ressembler à la réalité . Si je sais me courber , je sais aussi briser......pousser sur une pierre ,m'accrocher au rocher , ou changer de sentier .
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Par lutinesque le 9 Juin 2015 à 15:28
L'indifférence, c'est ce lambeau de soi , bout de souffrance que l'on pose au bout du cœur ,pour en éteindre la douleur ...c'est cette porte que l'on ferme, doucement , l'air de rien, jusqu'au moment où s'ouvrira la main ,pour en laisser tomber la clé....l'indifférence, guérison ,doux poison, du mal de ne plus aimer , oubli du malheur d'aimer ...c'est la balance qui te rappelle cette peine lourde à porter , tellement plus lourde que le bonheur , que tu avais cru récolter...pour mieux te dire de ne plus regretter. L'indifférence conjugue le mal au passé, elle jette aux orties la souffrance et donne la clé d'espérance qui ouvre la porte de l'oubli. L'indifférence, c'est quand tu essaies de retrouver ce qui, chemin faisant, avait joué les aimants, et que tu ne trouves plus que les quelques miettes laissés par le temps .... L'indifférence, c'est pouvoir enfin arracher l'épine sans que les mots ne coulent ...L'indifférence, c'est la croix déposée , sans bonheur, mais sans regret ....c'est cette porte ,de mon jardin secret, dont personne n'aura plus le secret ....
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Par lutinesque le 9 Juin 2015 à 15:07
Au fond, la vie n'est qu'une longue mort , avec ,au bout, la délivrance, une lente agonie à genoux ,dans la pluie, le cœur ouvert , couvert de bleus et de misère, la bouche qui cherche, vague de mer , qui hurle , espère, contre le rocher , les yeux noyés et écorchés, pour avoir tellement cherché. La vie n'est rien de plus qu'un petit bout de terre ,ilot au milieu de la mer, encerclé d'eau , en quête de lumière....je me suis réfugiée tout au fond de mon âme , là où je ne vois rien , ne sens plus rien...tout au bout du chemin , là où plus rien ne m'atteint , où je n'ai plus besoin de rien....la vie n'est rien , rien qu'un petit bout de chagrin , niché tout au fond de la poche , ....alors, j'ai enfin brisé l'espoir, et même si tout est encore noir, je n'attend plus, en vain, je ne cherche plus la lumière d'un demain ....enfin, c'est peut-être le début du bonheur ...
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Par lutinesque le 2 Juin 2015 à 17:14
Quand je serai grande, je serai maman , j'aurai le cœur tendre, et des mains d'enfants se tendront vers moi en caresses d'anges...quand je serai vieille .....je n'ai pas d'enfant, j'ai le cœur vermeil et ma main est vide , je ne suis pas maman...je n'étais pas fée, pour me réfugier dans un cœur d'enfant et puis une fée ne peut pas porter un tout petit d'homme , à moins que cet homme ait d'étranges pouvoirs ....c'est une belle journée pour toutes les mamans , dans leurs yeux mouillés , brillent des serments ....elles sont les plus belles , un doux nid d'enfants ......
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Par lutinesque le 2 Juin 2015 à 16:55
La nuit s'avance à pas de loup, le geste tendre, le regard qui fleurit en étoiles de rêves .Elle va bientôt s'étendre , s'accrocher à nos yeux, venir au creux du nid, déployer ses envies ...mais surtout, n'oublie pas, que le dernier mot du jour, peut être le dernier, , alors, pour ne rien regretter, choisi le bien avec soin , il peut être le mot qui restera , gravé au fond du cour, avec des points de ..........
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Par lutinesque le 30 Mai 2015 à 16:04
J'ai rêvé, de mots, rien que de mots , rien de plus, des mots comme caresse, des mots comme tendresse, qui s'étirent et effleurent comme s'ils étaient tout près, comme s'ils étaient pour vrai ....des mots qui se déposent, et s'ouvrent comme une rose, des mots, pour me couvrir, jusque à m'endormir dans un bain de tendresse, partir, comme un soupir...rien de plus, juste une poignée de mots, le plus beau des bijoux , glissés autour du cou ,une rivière de mots bien plus chauds que diamants, ...mais voilà, c'est bien trop , une miette de mot posée sur un long jour,....j'ai rêvé , seulement rêvé et le jour est venu.....je sais, ...ne plus rêver , marcher le cœur fermé , simplement avancer , parcourir la journée avec ,au bout du nez, l'horizon qui s'éloigne , à chaque pas posé ......
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Par lutinesque le 30 Mai 2015 à 15:29
Et si on se disait qu'il était une fois un tit bisou qui cherchait du tout doux et même du tout fou...il a bien essayé, sur un tit crapiaud, rien que pour voir , mais beurkkkkk! ça glisse, ça bave, et puis, ...rien ! il n'y a guère que dans les contes de fée qu'un tit bisou le change en prince charmant ....alors le tit bisou a cherché tout partout, comme il n'a rien trouvé, ni tout fou , ni tout doux, il s'est laissé glisser, dans un bol de sucre, il s'est roulé dedans pour devenir croquant ....hmmmm! un tit bisou croquant , chacun veut l'attraper, alors il a filé et il s'est réfugié au fond de la marmite ...mais là, il a fondu et il s'est accroché à des lèvres gourmandes ......le bisou et la bouche vécurent longtemps ensemble, heureux et ils eurent beaucoup beaucoup d'enfants ...
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Par lutinesque le 30 Mai 2015 à 15:20
Que reste-t-il de la tendresse, de la douceur d'un rêve fou, de tous ces mots , restent les maux...un souvenir bien rangé, papier de soie, baisers fanés,.....rires envolés, le temps qui coule a tout volé, que reste-t-il des mots donnés , au bout des cils ,un grain salé .......
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Par lutinesque le 30 Mai 2015 à 15:16
Retenir les mots, savoir les attacher, vouloir les enfermer, qu'ils ne puissent partir pour aller se poser, au fil d'un sourire, d'un rêve qui oublie, les empêcher de rire, et de franchir la plume, de s'échapper des lèvres, les briser en soupirs, surtout, ne plus les dire....les garder comme oiseaux dans le fond de la cage à picorer le vide, qu'ils oublient de chanter , et les laisser mourir au creux de l'encrier.ne plus jamais donner, même du bout des doigts, ces mots au cœur trop las, qui sont gisants de froid , et arracher la page où les mots échappés voudraient encore aimer, avec au creux des ailes des lettres de baisers et des soupirs salés .
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Par lutinesque le 26 Mai 2015 à 17:17
Juchée sur la bulle du rêve, petite fée attend , elle guette, un sourire, un mot , ou une voix , une main qui voudrait bien l'aider à descendre de là elle ne sait trop comment, elle s'est retrouvée là, toute seule dans le froid ! elle voulait attraper un rêve qui passait ....elle s'est envolée , mais le rêve infidèle ne l'a pas attendu, il vole à tire d'aile et son cœur ,il n'a plus , et il se moque bien des fées, de leur chagrin et des ailes déchirées ....elle s'était faite belle , tant pis elle va sauter , peut-être se briser en éclats de folie...
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Par lutinesque le 21 Mai 2015 à 16:00
A l'encrier des mots d'amour, le mot jamais , le mot toujours, sont souvent enlacés. Il ne faut jamais croire le toujours, et toujours savoir que jamais est menteur...si ,sur le fil du temps, ils s'écrivent , il arrive l'instant, où ils viennent faner, avec au coin des lèvres, les rides d'avoir cru, les traces d'avoir voulu et d'avoir parcouru tant de fois le chemin, étouffant d'autres mots, qui eux, étaient tendresse mais qui , comme caresse, peuvent donner l'ivresse car ils sont détrempés de l'encre vérité, celle qui coule du cœur . N'usez pas de grands mots ,qui n'ont de l'importance , que celle qu'on veut donner , qui ne signifient rien , n'écrivant que chagrin.....il en est de plus simples, petites pâquerettes dans le champ de la vie qui effacent la nuit , bien plus doux à écrire ....
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Par lutinesque le 20 Mai 2015 à 17:00
Un grand bol de tendresse , quelques graines d 'amour, une fleur d'envie, des rêves enlacés unis, pour une vie, une chaine de soie, qui empêche d'avoir froid, ...j'ai juste imaginé, et peint, à l'encre de mon cœur , de ses peines secrètes , à l'eau salée de mes yeux , de leur jardin secret....c'est un peu mon fardeau , l'absence du cadeau que souvent la vie fait, et qu'elle n'a pas donné , c'est cette déchirure , mon moi et ma blessure ....une tartine de bonheur, enrobé de douceur , d'une infinie tendresse qui fait gonfler le cœur lorsqu'on peut la goûter , qui vient noyer les heures d'un rêve envolé .....
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Par lutinesque le 20 Mai 2015 à 16:45
Il suffirait bien souvent de presque rien dans la vie, un petit rien qui ferait tout, seulement voilà, le petit rien est là, caillou dans la chaussure ,qui fait mal et qu'il te faut ôter, pour pouvoir avancer. Un petit rien qui ne peut s'effacer mais qui n'a pas envie de se faire plus doux, et il faut bien se rendre à l'évidence, que c'est la vie qui danse, et elle, elle s'en balance de ce p'tit rien qui fait chagrin , de ce p'tit rien qui changerait tout !....alors ,il faut jeter le doux caillou, le voir s'en aller ricocher, avant de s'enfoncer, sans chercher à lutter pour faire ce petit rien qui tiendrait dans la main , dont tu te suffirais , sans demander la lune !....
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Par lutinesque le 20 Mai 2015 à 16:36
Jour et nuit se touchent, s'effleurent et se mêlent, s'emmêlent et s'étreignent de leur souffle d'envie, de leur douceur d'oubli....ils sont faits pour s'aimer d'absence éternelle, sans étreinte charnelle , juste pour un élan qui les offre l'un à l'autre , juste pour un regard, l'un dans l'autre plongé , juste pour une main , qui glisse en demain ...jour et nuit s'aiment encore en silence , qui s'étire, pour cacher les soupirs avant, qu'agenouillé, le jour soit recouvert d'une caresse sombre , que la nuit affamée glisse, pour se confondre à lui, dans la pénombre.. et la lune effeuillée de ses voiles d'oubli, fera briller la nuit en étoiles de rêves .
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Par lutinesque le 20 Mai 2015 à 16:29
Dis, c'est quand un réveil en douceur, un sourire , un mot tendre, un geste qui s'étire t'enveloppant de paix ? dis, quel goût a le bonheur ,qui, au petit matin , vient se pencher sur toi, avec ,au bord des yeux, le plus doux des aveux? dis, Est -ce- qu'un jour , je saurai , Est-ce qu'un jour je verrai, sur le bord de ma route ,un panier de câlins enrobés de tendresse? dis, c'est quand la porte ouverte, sur juste un peu d'amour ?...Qu'un grand panier d'amour soit posé sur vos jours avec quelques baisers qu'une fée a laissés, avant qu'ils ne s'éteignent!....
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Par lutinesque le 15 Mai 2015 à 17:27
Le silence a tous les bruits en lui, celui d'envie d'être rompu, celui d'oubli qui ne sait plus celui d'absence , qui, en cadence, rythme le vide et l'espérance, celui du mur qui te détruit, celui très dur d'indifférence, celui qui pleure et broie le cœur, celui qui parle , mieux que des mots ...celui qui coule , mieux que chagrin , qui est choisi par le destin ...celui de ceux qui se détournent et te nourrissent de quelques miettes jusqu'à plus rien . Quand le silence n'est pas choisi, quand tu en as tout plein les poches , alors, tu sais chaque petit bruit , de cette vie ! le jour la nuit, les amplifient et toi tu marches sur le côté pour éviter de déranger , faisant semblant ,pour exister, de ne pas entendre l'immense vide du silence qui, chaque instant , remplit ton âme et fait tes yeux noyés de larmes ....
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Par lutinesque le 14 Mai 2015 à 17:29
UN jour, dans le miroir, tu les apercevras, déposées au hasard, lignes de ton histoire , qui tracent les nuits blanches, dans un bruissement d'ailes . Te voilà qui te penches, en recherchant celle qui te parle de lui, de ce brin de folie, qui a cassé les lignes, pour dessiner les siennes et déposer les chaines! Alors, tu te rappelles, les rêves en haillons, que tu as reprisés, à l'aiguille d'oubli, trempée au bain d'envie, et les baisers posés , au hasard des points, pour mieux cacher les trous d'une existence sans vie.....mais ça n'a pas suffit, les mots doux ,eux aussi, se sont effilochés, et quoique recousus avec du fil doré, ils se sont épuisés, de s'être envolés, sans savoir où aller. Les lettres désunies ont alors bâti des silences sans bruit , pour ces heures d'absences . Le cœur ,soudain, s'est tu, d'avoir été trop nu, il a laissé l'oubli, l'enrouler sans envie ,..... jamais plus.....
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Par lutinesque le 14 Mai 2015 à 17:18
L'amour est un ruisseau, qui coule au fil de peau , qui murmure en sanglots et finit en lambeaux. L'amour est pierre ronde qui roule et se féconde en écoutant les ondes, qui chantent et vagabondent. L'amour est bout des doigts , qui glisse pas à pas, qui soupire ,ne sait pas, hésite, chemin de croix, qui hurle et qui a froid, qui veut mais n'ose pas, et devine sa voie.....L'amour, c'est le rêve qui brûle quand il s'achève et ne laisse de trêve, l'amour est addition, qui ôte la raison, mais qui, si l'on n'est deux, n'est plus que soustraction....l'amour est papillon, qui a perdu ses ailes, juste un dernier frisson, qui faisait la vie belle .
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Par lutinesque le 10 Mai 2015 à 17:30
Au coin de la paupière, , s'écrit un long chemin , une ligne amère, qu'a suivi la rivière , qui file en chagrin...Il est de doux chemins, parcourant ton visage, de longs sillons d'amour, des histoires de passage, des rêves assassins, des lignes sans bagages, creusées par d'autres mains, ...et puis ,il y a ce chemin , léger et aérien, de ce rêve lointain ,et tu auras beau faire, au bord de ce chemin , j'aurai posé ma pierre, la trace de ma main!...et au coin de ta bouche, cette ligne qui touche, gardera mon parfum.... la ligne se fait douce, en million de chemins, qui se rejoignent enfin , sous les yeux qui les lisent , sous les doigts qui les suivent, comme empreintes de rêve , comme lignes de la vie , d'une histoire sans chemin,.... les rides sont l'amour que la vie laisse au jour , et , s'il coule du temps, faisant les cheveux blancs, il y aura tant de lignes et tant d'amour à lire , dans le creux de ces traits, que pour en faire le tour, le temps ne suffirait ... ils resteront secrets , seuls , les doigts sauraient , à force de les suivre ......
4 commentaires -
Par lutinesque le 10 Mai 2015 à 17:18
Sais tu ,toi , que je t'aime? oui, toi qui es là, toi qui t'offres à moi, qui fais vibrer mes doigts, ...je sais, ce sont des choses douces qu'il faut garder pour soi, des choses qu'on ne dit pas, toi qui es ma faiblesse, chaque jour, ma torture , lorsque les mots sont las, ou qu'ils ne viennent pas, quand tu te fais silence, et que tu t'en balances, quand tu ne m'entends pas, quand la nuit reste blanche, à trop penser à toi et que tu traces ailleurs, tes lignes de douceur. Sais tu donc que je tremble, quand tu ne réponds pas, quand sous mes doigts pressés, tu fais surgir le rêve, en petits points baisers et lettres enlacées? Il est souvent des mots que je n'ose t'offrir, par peur de tes rires, par pudeur, par crainte que tu ne veuilles les dire, et oublies le plaisir, alors, je te le crie, haut et fort, je t'aime, je te désire, mes mains brulent d'envie ,de te prendre, de te lire, toi qui es mon sourire, toi qui dans un soupir, fait naitre tous mes mots , toi qui joues de mes maux, toi qui te mêles à moi, je suis toi , tu es moi, en étreinte d'oubli, tu te reconnaitras, je le sais , je le crois,! quand sur la page vide, je m'élance avec toi, pour te faire danser et te faire donner l'encre de mes pensées, jusqu'à ce qu'épuisé, tu n'ais plus rien à dire.....il me faut te tailler, ta mine s'est cassée sur les mots ébréchés! ...il me faudra gommer, tes folies , tes désirs, et puis recommencer dès que tu le pourras, mes doigts ont faim de toi! mais il faudra attendre que le feu se rallume, que les mots viennent à moi, pour que je te les souffle, et que tu les dessines!...je te range à l'abri, tout au fond de ma trousse, pour mieux te retrouver, dans une pensée douce, quand mon rêve va vers toi .
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